l'ange

Moi, je suis qui? Je suis une adolescente, une jeune fille. Je grandis de jour en jour, autant mentalement que physiquement. MAIS, je ne suis pas que ça.
Non je ne suis pas que ça.
je suis encore la petite fille qui dors avec ses doudous, et qui, sans eux, fait des cauchemars.
je suis encore la petite fille qui veut que se soit sa maman qui la réveille.
je suis encore la petite fille qui veut un câlin de sa maman pour bien démarer la journée.
je suis encore la petite fille qui veut s'endormir sur son papa devant son air apaisé.
je suis encore la petite fille qui aime faire des dessins sans aucun sens ni importance.
je suis encore la petite fille qui ne comprend pas toujours tout.
je suis encore la petite fille qui veut regarder la télé tard et qui le lendemain n'arrive pas à se lever par manque de sommeil.
je suis encore la petite fille qui se dit qu'elle aimerait bien sortir même s'il pleut.
je suis encore la petite fille qui veut partir, voir tout, tout découvrir, découvrir toutes ces merveilles.
je suis encore la petite fille qui se demande pourquoi 2+2=4, pourquoi le rectangle est rectangle.
je suis encore la petite fille qui dit des mots dans des phrases sans en connaître le sens.
je suis encore la petite fille qui rêve de pouvoir voler, et de pouvoir épouser son papa.
je suis encore la petite fille qui veut voir au-dessus du comptoir, en sautant frénétiquement.
je suis encore la petite fille qui se dit que le feu est beau et que des gens veulent l'éteindre quand même.
je suis encore la petite fille qui croit à demain.

oui, je suis toujours cette petite fille, je ne suis pas que la jeune fille, pleine de boutons, remplit de noir, obstinée, de mauvaise foi et égocentrique.

quelque part il y a cette petite fille qui veut réapparaître et qui veut se montrer à ses amis, et qui quand elle le fait se moque d'elle... c'est bête l'adolescence, c'est méchant... et c'est désagréable.
eh ben moi je dit que je resterai un tite fille quand même...na!!

petite fille ne pleure plus,
tu n'es pas toute seule,
petite fille ne pleure plus,
ils sont là, près de toi,
petite fille ne pleure plus,
tu ne marcheras plus seule.

toi, petite fille, qui pleure, 
toi qui te sens délaissé, avec tout le poids du monde, 
toi que tout le monde juge, et qui n'ose plus bouger,
toi qui avance malgré leurs regards et tes pleurs,
toi qui pleure souvent, sans trop savoir pourquoi,
toi tu n'es pas seule dans ta lourde solitude,

si tu regardes, parmis ces personnes sans visages ni âmes, si tu regardes parmis ces personnes qui te répugnent, tu verras, que je suis là...

alors s'il te plaît, pose cet objet... 

vouloir voler,
vouloir grandir,
vouloir aimer,
vouloir partir,
vouloir rêver,
vouloir hurler,
vouloir parler,
vouloir penser,
vouloir vous dire,
vouloir murmurer...

vouloir plein de choses...
vouloir tout à la fois,
et ne rien vouloir en même temps,
vouloir hurler qui je suis,
et vouloir disparaître en même temps,
vouloir plein de choses...

mais, ce que je veux vraiment c'est:
vivre,
car même si j'ai des idées de mort,
rapide ou lente,
toutes plus agonisantes que les autres,
je veux vivre,
je n'est pas fais tout ce que je voulais faire,
je vole, je grandis, j'aime, je pars, je rêve, je hurle, je parle, je pense, je vous dis,
mais même si je murmure, vous n'entendais pas, et moi, je n'ai pas le courage de vous le dire plus fort... ne forçais pas mon agonie à se faire plus insistante encore...
laissez moi vivre, laissez moi le temps... laissez moi avancer, j'arriver à ne plus murmurer...

Un jour, une enfant vint au monde. Elle fut le bonheur de toute une famille, puis arriva ses sœurs. A elles 4, et avec leurs parents, ils formèrent une vraie famille.

Les parents après 18 ans de connaissance et 16 ans de mariage, ils sont toujours heureux. Les sœurs s’entendent comme toutes les sœurs, mais il faut dire qu’à 4, se n’est pas faciles tous les jours.

Les parents sont très fiers de leurs filles.

La deuxième est dotée d’une grande intelligence, elle deviendra sûrement archéologue. Mais aussi d’une grande souplesse te d’une grande force, elle montera sûrement jusqu’aux J.O.

La troisième a un caractère bien trempé, tel que je l’a connaît, elle pourrait être dans l’armée, comme commandant.

La quatrième, il est encore impossible de dire ce qu’elle pourrait faire, mais elle est bien partie pour être recrutée comme mannequin.

Quant à la première, je ne sais pas.

Elle n’a pas de qualités qui sortent de l’ordinaire.

Elle est, certes, différente, on ne peut pas dire qu’elle soit comme les autres mais… elle n’est pas non plus exceptionnelle.

Un jour, la première de ces filles fera quelque chose de bien.

Un jour elle réussira quelque chose du premier coup.

Un jour elle vous étonnera.

Un jour vous l’a regarderai autrement que comme la fille qui est différente.

Un jour elle sera, à vos yeux, plus que différente.

Un jour vous cesserez de la regarder comme une bête curieuse.

Un jour elle vous prouvera qu’elle est quelqu’un de bien, qu’elle est quelqu’un tout court…

Re-aujourd’hui, pour parfaire mon malheur, je suis dans une situation on ne peut plus délicate…

Je vous explique : je suis amoureuse, oui amoureuse je crois bien que c’est ça, d’une fille, cette fille m’aime aussi. Le bonheur parfait me direz-vous…

Et bien non, elle sort avec un gars, qui plus est c’est un des mes amis, mais je l’aime cette fille, je ne sais pas quoi faire…

Détruire une amitié et un couple pour en former un autre,

Ou garder une amitié et un couple mais me ronger le cœur chaque jour qui passent ?

Quel dilemme… cornélien !!

Et voilà mes cours de français qui refont surface !! (Ce n’est vraiment pas le moment)

Mais quoi qu’il arrive je garde la tête près de la lumière…

On verra bien ce qu’il va se passer.

A la prochaine !!

Mes amies me disent joie, je leur réponds tristesse,

Mes amies me disent amour, je leur réponds haine,

Mes amies me disent solidarité, je leur réponds trahison,

Aujourd’hui, rien ne va mieux, je suis toujours six pieds sous terre à chercher la sagesse de mes ancêtres, qui ont pour seul conseil : remonte vers lumière.

Je suis d’humeur dépressive, je n’arrive plus à dire des choses positives, ma coquille se vide de jours en jours. Et j’aimerais dire que je vais bien, ou que ça va aller, mais se serait mentir, je ne vais pas bien.

Mais chers lecteurs, je vous promets un article joyeux avant la fin de la semaine…

Phrase du jour : toujours remonter vers la lumière, quand le noir nous submerge.

aujourd'hui je vais vous raconter ma journée d'hier, je ne sais pas vraiment quel est le sentiment qui ressortira de ce texte, mais aujourd'hui, c'est ce que j'ai envie de dire...

je suis à bout,
j'en ai marre,
j'arrête pas de pleurer,
mon clavier est noir,
je savais que j'aurais pas du mettre ce foutus mascara,

et je hurle,
et je murmure,

j'ai chaud,
putin mais je veux avoir froid,
j'ouvre la fenêtre,
j'enlève le tee-shirt,
merde j'ai toujours chaud,

marre de ma musique,
je l'arrête,
fais chier le silence,
je chante,
non, j'arrête je chante trop mal,
je remets la musique,

vite une clope,
juste une,
non? bon d'accord,
je vais voir mon père,
juste m'assoir à coté de lui,
et inspirer,

ma porte claque,
merde,
je ferme la fenêtre,
oui mais j'ai chaud,
je rouvre la fenêtre,
je vais fermer ma porte,

je croise mon miroir,
mon reflet,
moi, en soutif, transpirant,
je suis moche,
je crise,
je cache mon miroir,
merde,
il y en a deux,
je l'avais pas vu le deuxième,
je vais me regarder,
au cas où je serais plus belle,
désastre,
en plus d'avoir des petits seins,
de la transpiration,
je suis mal coiffer
et je commence une crise d'asthme,

trop chaud,
trop marre,
je pleure,
je suis seule,
je hurle,
je ne ferais pas mal cette fois,
non,
mais,
vite,
la ventoline,
ça y est je respire mieux,

une voiture arrive,
la famille,
je ferme la fenêtre,
je remets mon tee-shirt,
j'essuie mes joues,
regards furtif vers le miroir,
décidément,
il est trop moche ce miroir,
ah non c'est mon reflet,
en plus, je suis blonde,
pas mon jours,
merde,
je me suis cognée,
qui a mit une porte pour ma chambre?!
pas mon jour,

en fin de compte,
je reviens dans ma chambre,
je repleure,
je murmure,
je ne sais plus quoi,
mal au jambe,
mais pourquoi j'ai couru?
mal au ùains,
mais pourquoi ais-je tapé contre le mur?
mal aux seins,
t'avais pas qu'à louper la marche,
faite chier les voix!!

il est tard,
je me fous à poil,
pyjama,
de l'eau sur mon visage,
yeux rouges,
je vais attendre,
je descends,

grands sourires de mes parents,
câlins,
très bonne soirée,
je rigole,
je raconte ma sortie avec des potes,
je dis q'on se l'a refait demain,
mes parents sont d'accords.

je remonte dans ma chambre,
et quoi finalement?
toujours chaud,
encore une crise,
mal, toujours,
et j'ai un rhume,
j'arrêtes pas de me moucher,
et d'éternuer.

ma mère monte,
elle me dis:
"on dirait que tu as passé ta journée, nue, dehors!!"
je réponds:
"presque"
j'étais dans ma chambre,
mais ça je ne lui dis pas,

on descends,
le film va bientôt commençer,
je m'allonge sur la banquette,
je m'endors,
je me réveille,
j'avais pleurer pendant mon sommeil,
pff j'exagère quand même.

à l'heure où j'écris ça,
je ne suis pas dans cet état là,
c'était hier,
je raconte hier,
mais hier,
je n'ai pas eu le courage de l'écrire.

voilà,
monotone ma vie hein?
ouai je sais,
"mais pourquoi tu ne nous le dis pas ?"
"je sais pas"
"mais y faut que nous le dise quand tu vas mal!!"
"je sais",
je connais ce dialogue,
il revient souvent.

mais je sais que vous,
vous savez que je suis comme ça,
je ne dis jamais rien,
et vous me consolez quand même,
merci.

et puis j'arrêtes c'est trop long.

peut-être que le prochain sentiment que je ressentirais sera plus joyeux...

à la prochaine!!!